Maraîcher, Loïc delorme 20 ans prépare sa licence Marketing en cultivant la terre familiale
« Notre entreprise familiale et les 20 ha de fruits et légumes que nous cultivons à Thurins et de manière raisonnée dans les monts du Lyonnais, dit Loïc, ont décidé du choix de mon métier.
Je suis seul sur le marché de Villefranche tous les vendredis depuis mi-juin, après un bac deux premières années d'étude, un diplôme gestion entreprise et cette troisième année en alternance avec les cours par correspondance pour préparer ma licence marketing.
J’aime tellement le travail de la culture maraîchère, inculqué par mes parents, que vanter la qualité de chaque fruit et légume issu de notre terre est une évidence, même si les deux premiers mois d’activité n’ont pas été simples à Villefranche, le temps de me faire connaître, sans doute.... »
Les nombreuses clientes confirment :
« Loïc nous explique que le choux de Bruxelles est plus long à ramasser et qu’il en a un peu moins cette semaine, que le persil a gelé et qu’il y a encore deux centimètres de neige au sol à Thurins, que le chou-fleur est élevé sous serre, la betterave cuite au feu de bois, le navet boule d’or plus doux et sucré se cuisine comme une pomme-de-terre sautée à la poêle. D’où notre fidélité, car nous apprécions la gentillesse de Loïc, son sourire, sa niaque et l’enthousiasme de son jeune âge, l’adaptation rapide à son métier. Il se souvient de nos préférences et de notre nom, d’une semaine à l’autre. » Carottes poireaux , endives, choux fleur, choux de Bruxelles , poires et pommes à 4 euros les 3 kg, côtes de bettes, céleri, fenouil, mâche, un peu d’ail et d’oignons, raves et navets, betteraves cuites, pommes-de-terre, s’étirent difficilement sur un petit espace de 3 mètres, enclavé entre deux stands, pour le moment. Loïc espère qu’entre ses études et le temps de cueillette, il pourra venir aussi le mercredi en 2014.
Ses clientes fidèles, sont toutefois désagréablement surprises que les commerçants entourant Loïc qui ne sait où poser ses cagettes, soit si mal accepté par ses collègues qui sont au marché de longue date, et ne lui cèdent pas un centimètre d'espace ! Bien au contraire, ils se donnent le mot pour coller leurs fruits et légumes contre son emplacement, alors qu'ils ne le font pas les autres jours ! La boulangère l'épi d'or en face, m'a fait la remarque et le soutient, car il en a bien besoin ! D'autres commerçants sont outrés de ces attitudes qui ont toujours existé et perdurent dans le temps. A contrario, ils sont furieux quand les étals ne sont pas tenus par des gars bien franchouillards... qu'ils rejettent pourtant de la même manière
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