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  Le Caladois a succédé à une épicerie, un garage et un pub

Marie et Manu Robeiro ont repris les lieux rue de Belleville, en septembre 2002. Si pour Manu, commercial, il s’agissait d’une nouvelle aventure, il n’en n’était pas de même pour Marie qui fut serveuse chez Delaloy, actuelle Banque Populaire à l’angle de la rue, pendant vingt ans. La rue de Belleville a connu une totale transformation en un demi-siècle.

A l’épicerie  Ned des années cinquante, ont succédé le garage à vélos de Gilbert Plassard          puis à un restaurant pendant une petite année, puis au pub 117, avant de devenir Le Caladois, siège de seize classes de conscrits et interclasses. Les plus de soixante ans, se souviennent avec nostalgie ou amusement du barLa CroixFleurieplus au nord, du marché aux bestiaux  dela Buriequi avait lieu chaque mois sur le terrain de l’actuelle maison des seniors au 114 rue de Belleville, de la station service et  à côté de celle-ci,  de l’école ménagère à la place de la maison du Rhône, dela Brasseriecaladoise qui a fermé en 1978 pour laisser place à une pharmacie.

Si les Ribeiro sont heureux dans leur bar qui se transforme chaque midi en bar-restaurant, avec leur clientèle d’habitués, Yves Delaloy vient les voir en ex-patron de Marie et ils évoquent une période tout aussi heureuse : «  Avec mon épouse Colette Saint-Cyr, nous avons racheté le bar à l’angle de la rue de Belleville tenu par mes beaux-parents de 1952 à 1979. Dans les années 1980, nous avons instauré la première fête des primeurs dans un bar, et ce pendant huit ans, avec le premier pot offert ainsi que charcuterie et musique. Nous avons reçus aussi bien les Compagnons du Beaujolais que les Gosiersecs de Clochemerle à cette occasion. Les autres bars ont suivi petit à petit, notre succès ayant fait le tour de la ville. Le Cheval noir qui a conservé son nom, a vu défiler de nombreux propriétaires comme Maurice Augris dans les années 1950 ou encore Raymonde Terriat, Maurice Delorme, Daniel et Béatrice Georges. »

AOUT 2009