Le "Bar des conscrits" doit son nom à une lyonnaise
C’est Marie Peck qui quittant Lyon pour la calade en 1995, fut surprise qu’aucun bar caladois ne porte le nom de « conscrits », avant qu’il ne fut reprit par Gilles Desgranges en 1999. « Mon épouse tenait le commerce de chaussures juste en face, rue Victor Hugo. Je souhaitais un bar d’amis voire de copains, comme celui-ci l’était depuis de longues années au nom de « Bar des amis » tenu par Monique Dupont pendant 43 ans.
Actuellement il est le siège du bureau des classes 2001, 2004, 2005, 2006, 2008, car les locaux sont trop exigus pour des réunions générales, et ceci dans la petite salle de l’ancien Bar des amis de l’autr côté de l’allée. Nous avons plusieurs points forts dans l’année avec des journées à thème. Un calendrier annuel est établi comme la fête des conscrits, la journée Havana en avril, rosée en mai, braderie en septembre, le déblocage des primeurs et la soirée du 8 décembre, où nous recevons surtout les fidèles, amis de longue date, avec des casse-croûte sur commande. »
Les amis aiment à relater le passé et évoquer l’historique des bars est un plaisir : « Rue Stalingrad le Colysée a laissé place à la Potinière et « la Queue de Cochon » était tenu par Yvette Porcot dans les années 60. Le Café le Mâconnais de Madame Bérard puis de Pierre Croze, se situait à la place du restaurant chinois. Il y avait aussi dans les années cinquante, beaucoup d’épiceries porte-pots, comme rue Porquerolles ou encore chez la mère Chetail rue de la quarantaine, où l’on pouvait boire au pot, du vin rouge et du vin blanc uniquement. A la place de la Dépannerie à l’angle de la rue Victor Hugo, ou encore à l’angle de la médiathèque il y avait des bars dont un avec un clos de boules. On se garait dans la cour de l’usine de métallurgie Mécatex de la rue des Jardiniers. Place Carnot, le Corner siège du foot, faisait un angle parallèlement au Château d’Eau à la place de l’actuel buraliste. L’Hôtel de Provence a laissé la place à la Caisse d’Epargne à l’angle de la rue Stalingrad et de la rue nationale.
mf balandras le progres villefranche aout 2009
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