NOEL DANS LES ANNEES 1930/1940
Noël c’était une orange, parfois accompagnée de papillotes si la famille en avait les moyens !
Dans les années 1930 à 1940, le père Noël était bien inspiré lorsqu’il apportait une orange et plus rarement trois ou quatre papillotes. La magie de Noël c'était la messe de minuit !
Eugénie et Marcelle ont été élevée à Lacenas : « Nous étions en classe ensemble, toutes deux d’une famille de quatre enfants, et la messe de minuit est bien le seul souvenir agréable, tout comme le chocolat chaud du retour de l’église. » Une paire de gants pour Marcelle, car on pensait utile, et une poupée en porcelaine pour Eugénie, bien plus tard, par le père janvier qui était toujours plus en fonds que le père Noël. »
Jeanine et Lucienne habitaient dans un hameau de Lachassagne. « Nous étions deux garçons et deux filles, qui nous chamaillions sans cesse. Nous adorions aller à la messe de minuit, même s’il fallait faire 1.5 km dans la neige pour aller à l’église, et nous chantions tout le long de la route, tout ce qui nous passait par la tête. Au retour, nous avions droit à un bon repas de réveillon car si les cadeaux ne se faisaient guère, les parents élevaient cochons et volailles et nous dégustions le saucisson chaud et la dinde. Au matin, il y avait oranges et papillotes sous le sapin, ainsi que la crèche à base de sucre, dont nous dévorions les personnages. »
Joseph était à Pommiers et les trois enfants se couchaient en rentrant de la messe, trouvant le matin une orange. Le père Noël de Roger n’était guère plus généreux puisqu’il ne trouvait sans doute pas Les Roches du quartier de Belleroche, et l’orange était distribuée par le Père Janvier. Noël pour nos aînés, ne l’aurait pas été sans la rituelle messe de minuit et les filles ont sans doute été plus favorisées puisque dans la mémoire de toutes, les parents fabriquaient les jeux ou jouets, souvent en bois. Des landaus avec une capote de fil de fer récupéré dans les vignes, recouverte de tissu, ou les berceaux en osier, les poupées en porcelaine bien fragiles, ainsi que les premiers baigneurs habillés par la suite par les mamans. Pour les garçons c’était les cubes en bois recouverts de dessins en papier collés sur les 4 faces et qui formaient un puzzle.
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