Journal du confinement - 37e jour : Sauvons nos commerces
Mercredi 22 avril 2020 – 37e jour de confinement
37° jour de fermeture pour les commerces et bien d'autres ! Ouverture de chantiers en protégeant le personnel le plus possible, comme on le fera avec les écoles, cela permettrait aux artisans de dormir la nuit, et non de compter jsqu'à quelle date ils tiendront sans déposer le bilan ! Les aides, quelles qu'elles soient ne suffiront jamais à ceux qui ont des loyers ou des crédits !
Alors il faut que chacun s'y mette pour chercher et surtout trouver des solutions à la mort programmée des PME, artisanat, commerçants, forains, etc..
Un commerce peut faire entrer les clients selon la taille du magasin, parce que quelques heures d'ouverture par semaine suffiront-elles ?
On peut compter majoritairement sur notre civisme, sans évoquer quelques sempiternelles fouteurs de merde qui n'en n'ont rien à fiche et poursuivent leur vie comme si de rien n'était !
Mettre en cage 67 millions d'habitants, il fallait l'oser et pourtant, on se tient peinards en majorité je le répète, alors, arrêtez de nous prendre pour des idiots et surtout de croire que nous sommes idiots !
Si on nous dit et on nous martèle, les règles de fonctionnement, « pitié nous voulons aller dans nos commerces », il n'y a qu'à nous donner le mode d'emploi
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pas plus de trois ou quatre à la fois, selon la taille de la boutique
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masque et gants obligatoires ou alors gel à l'entrée du magasin, pour les mains !
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Paiement sans contact ou comme c'est nous qui mettons la carte, re-gel pour les mains, on tape le code, et hop !
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Service surtout en extérieur pour les bistrots et idem quelques personnes à l'intérieur avec le respect des distances !
Et pour le reste ... comme je ne suis ni commerçante, ni devin, on nous donne juste la procédure !
Pour les métiers de bouche déjà ouverts, les acheteurs font gentiment la queue sur le trottoir et tout se passe très bien ! Par contre, il faudra des boutiques ouvertes tard le soir, quitte à fermer quelques heures l'après-midi, pour que ceux qui ont pu reprendre le travail puisse en bénéficier !
Et il n'y a pas que cela ! Les laboratoires, les kinés, les dentistes, les opticiens...enfin tout quoi ! Nous vous supplions tous de trouver la formule pour que les activités reprennent avant que nous finissions, boiteux, sans dents, les pattes et les aisselles poilues, j'en passe et des meilleures!
Alors oui, sauvons nos communes et nos commerces, sinon nous prendrons des habitudes négatives, comme les commandes par internet, en masse, qui amèneront à la disparition de certains !
Marie-France Balandras
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