"Gaillon-nade party" : une grande première dans le domaine de l'industrie !!!!
« Gaillon-nade party » : une grande première dans le domaine de l’industrie
Quel ancien patron, fortuné de surcroît, peut se vanter d’être invité avec son épouse par ses anciens employés, 26 ans après avoir vendu son usine : Jean Gaillon ! de l’usine J. Gaillon S.A. de Saint-Georges-de-Reneins !
Une aventure humaine hors du commun s’est déroulée samedi 5 juillet au restaurant Le comptoir gourmand de Saint-Etienne-la-Varenne. Pour la première fois depuis 1988 date à laquelle il vendit son usine à la société Gerland, une trentaine de salariés de l’usine de matières plastiques Gaillon, dont une majorité est désormais à la retraite, s’est retrouvée pour une journée un peu atypique !
Le « club des cinq » composé de Jean-Pierre, Guy, Bernard, Martine et Marie-France, s’était réunit dans le plus grand secret, depuis quelques mois, afin de tenter de retrouver les noms parmi la centaine de salariés reneimois d’avant 1988, mais surtout les coordonnées de ceux qui seraient ravis de se revoir et de remercier leur ancien patron ! Après quelques rencontres festives autant que productives, les cinq compères ont récolté une cinquantaine de noms afin d’assurer la partie logistique et pas des moindres : appels, visites, choix des menus… Martine quant à elle devait inviter Jean Gaillon le jour « J », sans qu’il comprenne de quoi il s’agissait, après lui avoir fait choisir une date de disponibilité qui n’arrangea pas tout le monde, certains étaient de cousinade, de mariage, de baptême, de repas de famille…. Bref, ils seront plus nombreux la prochaine fois, en évitant juillet/août !
Ce qui a le plus séduit, ému, sidéré, notre ancien patron qui n’en revenait pas, c’était surtout le fait que nous ayons eu envie de nous retrouver comme au bon vieux temps à 26 ans de distance, celui où il nous faisait travailler avec acharnement, et nous amuser ensuite avec autant d’acharnement ! 26 années au long desquelles nous nous sommes croisés épisodiquement !
Il s’agissait pour nous tous de remonter nos souvenirs, parfois cocasses, d’une vie de labeur autour d’un homme qui parti de rien, était devenu un industriel connu dans le monde entier grâce à des produits plastique novateurs ! Mais un homme qui se souvenait de son enfance très modeste chez ses parents adoptifs, qui changea de région, voulait réussir en se lançant dans la vie tout en gardant à l’esprit à quel point le manque d’argent pouvait être crucial !
Il connaissait tout sur chacun des membres de son personnel, paternaliste à l’excès, voulait que chacun ait sa maison si possible, reçoive des primes quand l’entreprise faisait de l’argent (PRIME D’INTERESSEMENT ALLANT JUSQU'A TROIS MOIS ET DEMIE DE SALAIRE) – possibilité d’avoir mille francs par an (une belle somme dans les années 80) sans intérêt, remboursable chaque mois en cas de coups durs, sans compter des prêts personnels pour ceux dont la situation était critique….etc., ne se considérait pas supérieur à nous : en résumé un homme qui était déjà un ovni !
A telle enseigne que cet homme-là fit partie intégrante de notre quotidien, se souciant encore aujourd’hui de ceux qui lui demande conseil ou secours !
Nous avons eu une pensée pour ceux qui nous ont quittés très jeunes, en égrenant notre chapelet de souvenirs … Lesquels souvenirs figurent en partie dans le livre publié par JG en 2011 « Ma passion entreprendre », dans lequel une majorité d’entre nous s’y retrouve encore ! Si j’étais cinéaste, je pourrai tirer un film sensas sur cette tranche de vie…
La joyeuse bande d’initiateurs se retrouvera à la rentrée d’octobre afin de prévoir l’avenir de ces anciens combattants d’un autre siècle : celui de l’amour du travail bien fait et récompensé !
NOUS LANCONS UN APPEL A TOUS CEUX QUI ONT CONNU cette période 1961/1988, afin qu’ils puissent nous rejoindre car nous en avons oublié certains, et pas trouvé d’autres… N’hésitez pas à contacter ceux que vous avez l’opportunité de croiser, à laisser un message avec votre adresse mail sur ce blog ou en aparté sur mon mail : mfbalandras@homail.fr !
Nous disons un grand merci à Daniel Dufour du Progrès, qui a du avoir bien du mal à rédiger un papier pour qu’un écrit du quotidien LE PROGRES sur lequel nous allons nous jeter lors de sa parution, symbolise cette journée mémorable !
Bien entendu, j’ai renouvelé l’opération anciennement annelle, par la petite bafouille à chanter en chœur, devant un J.G. dont l’émotion n’était pas feinte !
MERCI PATRON
Refrain : Merci patron, merci patron,
Ce que vous fîtes ici bas,
Un jour Dieu vous le rendra
Ce 5 juillet 2014, la commune de St Etienne la Varenne
A le privilège de recevoir les anciens de l’usine GAILLON,
Une grande première pour garder des liens solides, et quelle veine,
Si nous faisons office d’anciens combattants, avec passion,
C’est aussi par envie et besoin de revoir notre PATRON (au refrain tous en chœur)
A l’époque de la pilule, du catéchisme, des porte-jarretelles,
Le plastique fantastique de la chanson, vint dans le set de table,
Les emballages… avant d’arriver dans l’automobile, pèle mèle
De polystyrène formé, déformé, thermoformé que diable !
Le monde vivait une ère qui fit bouillir toutes nos marmites (au refrain)
S’il fallut beaucoup travailler, s’amuser était au répertoire
De notre saint patron, qui fit du requin bleu une boisson nationale
Tout au moins celle des Reneimois-gaillonnistes qui, comble de gloire,
Arrosaient fréquemment, après les 50 heures par semaine normale,
Plus si affinité, les beaux instants de la vie gravés dans leurs mémoires (au refrain)
Ces souvenirs de l’autre siècle, qui font tant rire nos enfants,
Leur ont assuré le gite et le couvert, le confort pour longtemps,
Travailleurs nous étions, travailleurs nous gagnions… bien notre vie,
Grâce aux nombreux avantages qui de nos jours sont abolis !
Heureux de nous retrouver, nous ne pouvions ainsi nous séparer (au refrain)
Marie-France ROUX BALANDRAS : 5.07.2014
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