AUSCHWITZ, une exposition des collégiens de Jean Moulin
11 élèves du collège Jean Moulin exposent les photos et témoignages de leur voyage de janvier dernier à Auschwitz
Ce jeudi 31 mai à 18 h au collège Jean Moulin, un groupe d’élèves de diverses classes de 3e relatera leur voyage à Auschwitz, avec un diaporama de 6 minutes et 17 tableaux qu’ils ont réalisés par thèmes.
Chaque année, le conseil général en collaboration avec « l’association des Fils et filles de déportés juifs de France », organisent un voyage pour des collégiens ayant présenté un dossier circonstancié, soit dix élèves de 15 collèges différents. C’est en janvier dernier que les caladois se sont rendus en Pologne avec leur professeur d’histoire géographie Béatrice Grégoire.
Pauline Bernard, Lisa Machado, Hanane Mansouri, Floriane Masson, Muhammad Niang, Fathia Rabia, Isabella Santos-Gomes, Farid et Farida Sellami, Oumaïma Solis, Pauline DYOT (que j'avais oubliée, pardon) se sont appropriés la devise qui figure dans l’entrée du Musée :
« Celui qui ignore son passé est condamné à le revivre ».
Béatrice Grégoire est flattée du travail réalisé pour cette exposition : « Je suis fière mais ils peuvent l’être aussi, car ils se sont investis toute l’année, pendant les heures des repas, et ont tenu bon jusqu’à la réalisation finale ce mercredi après-midi. » Les jeunes gens qui terminent par la représentation d’une marguerite pour symboliser le passage de mémoire conduisant à un message d’espoir, ont vécu des émotions fortes :
- « Une femme décédée là-bas a-t-elle posé le pied où je mets le mien ; j’ai ressenti de la tristesse, de l’incompréhension, de la colère, de l’injustice, de la compassion, et surtout en voyant la réalité des fours, la pièce dans laquelle il n’y a que des photos d’enfants, l’émotion était à son comble pour nous tous qui en sommes arrivés aux larmes. Nous n’avons plus la même vision des choses, par rapport aux livres d’histoire. Nous pourrons dire que nous nous sommes, sur place, rendu compte de l’horreur de certaines scènes que nous n’exposerons pas : elles sont trop dures. »
Avec eux, renforçant les visites, deux anciens déportés de 80 ans Benjamin Orenstein et Francine Christophe, ont évoqué leurs souvenirs. L’exposition de ce jeudi pour le public, dépeint toutes ces fresques historiques. Un fabuleux travail et une vision saine de l’Histoire pour ces enfants de quartiers que le sort des autres ne laisse pas indifférents.
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