1er juin : lundi de Pentecôte, dernier jour de la 1e phase du déconfinement : saint.... "pauvre de nous" !
Oh oui, pauvres de nous, toutes ces phases : je te confine par tranches, je te déconfines par phases, un peu passionnément, à la folie... entre chien et loup...la veille pour le lendemain...comment voulez-vous que nous nous y retrouvions ?
Du côté de la chloroquine ou dérivés, je t'aime moi non plus entre les grands savants de ce monde qui en définitive se détestent et s'entredéchirent dans le jeu du « c'est qui le plus nul » ? « c'est celui qui dit qui y'est » ! Mais nous, on voulait juste un traitement pour ne pas débouler dans le service de réanimation... et donc avant de nous retrouver dans le formol ! On voulait pas non plus payer une visite de toubib pour nous entendre dire « Reste chez toi avec ton doliprane et prend ta température t'as que ça à foutre ! Et surtout meurt en silence, couillon, on n'a plus de lit ! »
Du côté des masques jetables qui envahissent les sols, y'avait pas moyen de nous en faire faire en tissu, pensez-y la prochaine fois, au moins ils seront lavés et pas jetés, ça pollue ! D'ailleurs, vous n'avez pas remarqué qu'on les sort d'une poche juste avant d'entrer dans le lieu « masque obligatoire », mais vous nous en avez tellement raconté...qu'on n'agit plus que contraints et forcés mais que pour le reste on se bouche les oreilles ! Saint Pauvres de nous !
Pour ce qui est des tests, entre chercher du boulot, chercher ou partir en vacances, chercher où emprunter la tune que nous n'avons plus cause chômage, maintenant qu'ils seront arrivés, enfin aujourd'hui peu-être ou alors demain, cela va t'il être une préoccupation ?
Je vous fiche mon billet que nous les franchouillards, allons d'abord et avant tout nous ruer chez nos amis bistrottiers ce mardi et sans doute toute la semaine selon nos horaires disponibles, enfin nous amuser, et que pour le reste, nous les couillons, avons surtout envie de rire et de respirer, et si nous préférons mourir sur les routes, c'est notre droit ! C'est plus rapide, et pour nos héritiers, plus rentable !
Je veux mourir sur la route, en partant à Cassis,
Rêvant plage et petites criques,
Bouchonner , râler tout l' après-midi !
Je veux mourir sur la route, oui mais en revenant,
Du sable plein les sandales,
Rêvant d'chant des cigales !
Oui mais si la grande faucheuse,
Préfère que j'passe mon tour,
Je serai sûrement heureuse,
D'un aussi beau séjour !
En octobre je pourrais faire,
Le vaccin de l'année,
Pour un hiver bien pépère,
Pour ne pas confiner !
Et pour les toubibs et dérivés :
Testons testons testons, le truc muche en toc en toc en toc,,
Pour savoir qu'y est contaminé,
Mais pas dans l'pif, y'a pt'être d'la coke,
Dans les testés, y'a des camés !
Les savants d'France, étaient tous en transe,
Ils découvrent une épidémie ie ie,
Avaient -ils tous des compétences,
On ignorait, comme ils s'aimaient ?
Marie-France Balandras
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